Aubervilliers Libre

La gazette coopérative

Aubervilliers Libre, février 2124

Aubervilliers, terre d'innovation agricole : retour sur le Festival International des Récoltes 2124

Aubervilliers se prépare avec enthousiasme à accueillir le Festival International des Récoltes, un événement spectaculaire qui mettra en lumière la prospérité agricole de la ville. Réunissant des habitants passionnés, des experts en agroécologie et des chercheurs.ses du monde entier, ce festival promet d'être une célébration vibrante de l'importance de l'agriculture urbaine dans la région.

Des rues animées aux toits des bâtiments, les habitants exposeront fièrement les fruits de leur travail acharné, mettant en valeur la diversité des cultures cultivées localement.

Cet événement emblématique sera également l'occasion de souligner le rôle crucial de l'éducation dans le développement de l'agriculture urbaine. Les écoles d'Aubervilliers intègrent désormais des programmes d'agroécologie, offrant aux élèves une formation pratique et théorique sur les principes de la production alimentaire durable. Cette approche novatrice vise à sensibiliser les jeunes générations à l'importance de la préservation de l'écosystème urbain.

Au cœur de cette révolution agricole se trouve le Centre de Recherche Internationale sur les Pratiques Agricoles, une institution de renommée mondiale dédiée à l'innovation dans le domaine de l'agriculture urbaine. Des chercheurs venus du monde entier se réunissent ici pour partager leurs connaissances, développer de nouvelles techniques et élaborer des solutions aux défis agricoles contemporains.

Il faut souligner également le rôle de la grainothèque qui, sous la supervision d'Assia Khalil El Khoury, a joué un rôle essentiel dans le développement de l'agriculture urbaine à Aubervilliers. Cette institution unique permet aux habitants d'accéder à une large variété de semences, favorisant ainsi la diversité des cultures et la préservation des variétés locales.

Le Festival International des Récoltes sera ainsi l'occasion pour les habitants d'Aubervilliers et les visiteurs venus de loin de célébrer le lien profond qui les unit à la terre et à leur communauté. Ensemble, ils témoigneront de la puissance transformative de l'agriculture urbaine et s'engageront à préserver cet héritage pour les générations futures.

En conclusion, le Festival International des Récoltes 2124 s'annonce comme bien plus qu'un simple événement festif. Il sera le reflet d'une communauté unie, déterminée à façonner un avenir plus durable et plus prospère grâce à l'agriculture urbaine. Aubervilliers continuera de se positionner comme un leader mondial dans ce domaine en constante évolution, et le monde entier pourra tirer des leçons de son exemple inspirant.

Fête de printemps de la rue Henri Barbusse

Fête de la rue agricole Henri Barbusse


Le 6 mai prochain, la rue agricole Henri Barbusse se transformera en un lieu de fête et de convivialité pour célébrer les récoltes de printemps et le vivre-ensemble.

Au programme :

  • Animations musicales et spectacles de rue pour petit·es et grand·es
  • Stands de jeux et ateliers créatifs pour divertir toute la famille.
  • Ateliers de réparation et upcycling collaboratifs
  • Stand de street food à base de légumes de la rue, cuisinés par notre chef local Elliott Mortensen 
  • Expositions et stands associatifs pour découvrir les initiatives locales.

L'occasion de :

  • Se rencontrer et échanger entre voisins et voisines
  • Découvrir les produits de la récolte de printemps
  • Profiter des savoir-faire locaux
  • Savourer un moment de détente et de divertissement en famille et entre amis
  • Célébrer le vivre-ensemble dans notre quartier.

Rendez-vous le 6 mai 2124 à partir de 10h !

Ne manquez pas cet événement festif et convivial !

Tous les habitants et habitantes du quartier et des environs sont les bienvenus !

Journée Portes Ouvertes à la Ferme du Fort d'Aubervilliers

La Ferme du Fort d'Aubervilliers a ouvert ses portes aujourd'hui pour une journée spéciale dédiée à la présentation de nouvelles graines et semences, dans le cadre d'une collaboration étroite avec la grainothèque locale et le Centre de Recherche International sur les Savoir-Faire Agricoles. Cette journée a été l'occasion pour les habitants d'Aubervilliers et les passionnés d'agriculture de découvrir les dernières innovations en matière de diversité végétale et de pratiques agricoles durables.

Sous un ciel radieux, les visiteurs ont été accueillis par une atmosphère conviviale et festive à la Ferme du Fort d'Aubervilliers. Des stands colorés présentaient une variété impressionnante de nouvelles graines et semences, soigneusement sélectionnées pour leur adaptabilité aux conditions locales et leur résilience aux défis environnementaux.

Les experts et expertes de la grainothèque étaient présents pour fournir des conseils et des informations sur la manière de cultiver ces nouvelles variétés, ainsi que sur l'importance de la préservation de la biodiversité végétale. Les visiteurs ont eu l'opportunité d'échanger avec les agriculteurs locaux et de partager leurs expériences et leurs connaissances sur l'agriculture urbaine.

Le Centre de Recherche International sur les Savoir-Faire Agricoles a également joué un rôle central dans cette journée portes ouvertes, en présentant les dernières avancées en matière de recherche agricole et en organisant des ateliers pratiques sur des sujets tels que la permaculture, l'agroforesterie et la conservation des semences.

Parmi les points forts de la journée, les visiteureuses ont eu l'occasion de participer à des démonstrations de plantation et de récolte, d'explorer des jardins thématiques mettant en valeur différentes cultures et de déguster des produits frais cultivés localement. Des conférences et des discussions ont également eu lieu, permettant aux participants d'approfondir leur compréhension des enjeux agricoles contemporains et de discuter des solutions innovantes pour un avenir agricole durable.

Cette journée portes ouvertes à la Ferme du Fort d'Aubervilliers a été un véritable succès, réunissant des membres de la communauté autour de leur passion commune pour l'agriculture et la préservation de l'environnement. Elle témoigne de l'engagement continu de la ville en faveur de l'agriculture urbaine, de la diversité végétale et de la collaboration entre les acteurs locaux et internationaux pour promouvoir des pratiques agricoles durables.

En conclusion, cette journée a été un rappel inspirant de la richesse et de la vitalité de la communauté agricole d'Aubervilliers, et une affirmation de son engagement envers un avenir agricole plus juste, plus résilient et plus durable.

Aubervilliers, ville d'accueil pour les populations menacées par la submersion marine

La ville d'Aubervilliers est confrontée à un défi sans précédent alors qu'elle fait face à un afflux massif de migrants en provenance de Grande-Bretagne, de Corse et de Bretagne. Cette situation résulte de la submersion marine et de l'érosion côtière qui ont contraint des milliers de personnes à quitter leur foyer pour trouver refuge dans des zones plus sûres.

Le phénomène de submersion marine, exacerbé par le changement climatique, a entraîné une montée des eaux qui a englouti de vastes étendues de terres côtières, laissant de nombreuses communautés littorales britanniques, corses et bretonnes vulnérables et inhabitées. Face à cette crise environnementale, de nombreux habitants ont été contraints de migrer vers des régions plus stables, y compris Aubervilliers.

L'arrivée soudaine et massive de migrants pose d'énormes défis à la ville d'Aubervilliers. Les infrastructures existantes sont mises à rude épreuve alors que les autorités locales tentent de répondre aux besoins fondamentaux des nouveaux arrivants, notamment en termes de logement, d'emploi, d'éducation et de santé. Les ressources sont étirées au maximum, mettant à rude épreuve la capacité de la ville à accueillir efficacement cette population croissante.

Dans cette période d'incertitude et de bouleversement, la solidarité et l'entraide sont devenues des valeurs fondamentales à Aubervilliers. Les habitants se mobilisent pour offrir leur soutien aux migrants, en leur fournissant une assistance pratique, émotionnelle et sociale dans cette période difficile de transition.

Malgré les nombreux défis, les autorités locales restent déterminées à relever ce défi humanitaire avec compassion, résilience et détermination. Elles appellent également à une action collective au niveau national et international pour faire face aux conséquences du changement climatique et pour soutenir les communautés les plus touchées par la submersion marine et l'érosion côtière.

En conclusion, l'afflux de migrants britanniques, corses et bretons à Aubervilliers en 2124 constitue un défi majeur pour la ville, mais aussi une opportunité de démontrer sa solidarité, sa résilience et sa capacité à faire face aux crises humanitaires. Avec une approche collaborative et inclusive, la ville peut surmonter ces obstacles et accueillir dignement les nouveaux arrivants dans leur nouvelle vie à Aubervilliers.

100 ans de tabou carbonique

Interview de l'anthropologue Charline Durand par notre correspondante parisienne

Cette interview a été accordée en coup de vent entre deux voyages en bateaux à voile entre le Danemark, la France et le Mexique. Notre correspondante parisienne a déployé toute son ingéniosité pour intercepter la fameuse chercheuse qui souhaitait rester incognito dans la salle d'attente du port de Gennevilliers.


Bonjour Charline Durand, vous êtes chercheuse en anthropologie et spécialiste du changement climatique. Pouvez-vous nous expliquer ce que vous entendez par "tabou carbonique" et comment il a contribué à la redéfinition de nos sociétés dans les années 2030 et 2040 ? 

Charline Durand : Le tabou carbonique est un concept développé par l'anthropologue Fanny Parise il y a une centaine d’années. Il désigne l'ensemble des normes sociales et culturelles qui font que l'utilisation des énergies fossiles est devenue de plus en plus inacceptable au cours des années 2030 et 2040.

Quels sont les facteurs qui ont contribué à l'émergence de ce tabou 

Charline Durand : Il y a plusieurs facteurs qui ont joué un rôle. D'abord, il y a eu la prise de conscience croissante des effets du changement climatique. Les événements climatiques extrêmes se sont multipliés et les populations ont commencé à en comprendre les causes et les conséquences. Le déclin des vols en avion a été fulgurant, par exemple. Face à la dégradation des conditions de vie et l'instabilité du système capitaliste, la décarbonation s'est imposée comme une réalité incontournable et les contraintes se sont transformées en l’opportunité d’un monde plus apaisé, basé sur la coopération et non plus sur la domination.

La crise économique a-t-elle également joué un rôle ?

Charline Durand : Oui, tout à fait. Les guerres et les catastrophes naturelles liées au changement climatique ont provoqué une crise économique mondiale. Le prix des énergies fossiles a flambé et l'approvisionnement est devenu de plus en plus difficile, même pour les ménages les plus aisés. Les véhicules électriques ont également connu une forte désaffection, car l’électricité a augmenté et n’a plus été aussi disponible que pendant la période des Trente glorieuses.

Comment le tabou carbonique s'est-il manifesté concrètement ?
Charline Durand : Il y a eu plusieurs manifestations. On a vu par exemple des mouvements de boycott de produits fabriqués avec des énergies fossiles. De nombreuses villes et entreprises ont également pris des engagements pour réduire leur empreinte carbone. La décision de relocaliser les filières alimentaires est également un symptôme d’une crise multifactorielle. Ce tabou carbonique a redéfini la vision des futurs possibles et entraîné une révolution culturelle !

Le kiwi d'Aubervilliers au patrimoine mondial de l'Unesco ! 10 février 2124

Discours prononcé par Mme Irina Hoareau, Maire d’Aubervilliers à l'occasion de l'inscription du kiwi d'Aubervilliers au patrimoine mondial de l'Unesco - 2 mars 2124

Mesdames et Messieurs, chères concitoyennes, chers concitoyens,

C'est un jour historique pour Aubervilliers, pour la France et pour le monde entier. Le kiwi d'Aubervilliers vient d'être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO !

Le kiwi d'Aubervilliers est un fruit unique et savoureux, cultivé en ville grâce au savoir-faire développé localement depuis des décennies ! 

Notre ville a connu pendant plusieurs siècles un glorieux passé maraîcher grâce à sa fameuse Plaine des Vertus qui alimentait Paris depuis le Moyen-Âge. A cette époque a succédé une vague d’installation d’activités très polluantes jusqu’au 20ème siècle dont notre ville a souffert jusqu’à la fin du 21ème siècle. 

Heureusement, le programme visionnaire lancé par la présidente élue en 2032, originaire d'Aubervilliers, sur la mise en production agricole d’un tiers du territoire national que notre ville a appliqué avec enthousiasme a fait de notre ville un territoire modèle de durabilité et de résilience. Qui aurait pu penser que les recherches menées il y a cent ans par un petit groupe d’étudiant·es de l’Ecole d’urbanisme de Paris aurait cet impact à si long terme ?

Grâce à ce programme, un tiers de notre territoire est désormais consacré à l'agriculture urbaine, et le kiwi d'Aubervilliers est l'un des fruits les plus emblématiques de cette nouvelle agriculture urbaine.

Le kiwi d'Aubervilliers est également un symbole de notre engagement en faveur de l'environnement. Le programme de dépollution par les plantes que nous avons lancé en 2035 a permis de dépolluer les sols de notre ville et de créer un environnement favorable à la culture de ce fruit délicat.

L'inscription du kiwi d'Aubervilliers au patrimoine mondial de l'UNESCO est une immense fierté pour notre ville. C'est la reconnaissance de l'excellence de notre agriculture urbaine, de notre engagement en faveur de l'environnement et de notre savoir-faire unique.

C'est aussi un appel à la mobilisation. Nous devons continuer à protéger et à valoriser le kiwi d'Aubervilliers, ce fruit précieux qui est un symbole de notre ville et de notre avenir.

Je vous remercie de votre attention.

Mme Irina Hoareau, Maire d’Aubervilliers