En 2024, dans l’objectif affiché par les étudiant.es de la ville du tiers et de préservation de la biodiversité, il est proposé la mise en place d’une zone de protection de la biodiversité et des habitant.es d’Aubervilliers. A cette époque, le GIEC appelait à protéger 30 à 50 % des espaces marins et terrestres afin de conserver les écosystèmes. En effet, à travers la mise à l’agenda du One Health, le maintien de la santé planétaire devenait un sujet essentiel afin de protéger la santé de l’homme et de la société et constitue une condition préalable à un développement résilient au changement climatique.
Le trafic routier était à cette époque, la première source de pollution en Ile De France, causant irritation des bronches et de nombreux cancers (particules fines). Cette pollution était très forte jusqu’à plus de 300 mètres des autoroutes où “les concentrations de polluants représentent moins de 10 % des concentrations de l’axe et sont souvent comparables aux niveaux de fond”.
Dans ce triple objectif, les étudiant.es ont recommandé la mise en place d’une zone, dite la “zone des 300 m” aux alentours de l’autoroute. Cette zone devait être dédiée à la préservation forte de la biodiversité et à la mise en place d’une forêt gérée dans un objectif uniquement écologique.
La zone délimitée représentait 45,25 hectares sur une superficie totale de 576 hectares, soit 7,85 % de l’ensemble du territoire de la commune d’Aubervilliers. En couplant cela avec l’ensemble des espaces dédiés à l’agriculture, la commune propose ainsi d’inscrire fortement la préservation de la biodiversité en son sein, prenant sa part de l’effort à côté du monde rural.